Préparation de fourches

Pour toutes motos, toutes fourches, conventionnelles ou inversées.

PREPARATION DE VOTRE FOURCHE :
- Démontage complet de la fourche, nettoyage, contrôle de l’état des éléments.
- Insertion de cales en partie supérieur (suivant votre poids et utilisation de la moto)
- Modifications des clapets, de la cartouche, etc…
- Changement des joints spy.
- Ou changement du kit complet (bagues, joints, clips, cache-poussières).
- Huile de fourche (indice suivant l’utilisation de la moto)

Contactez nous pour avoir un devis.

 

UN PEU DE TECHNIQUE :

Il existe trois type de fourches : A “parallélogrammes”, à “balanciers” et “télescopiques”. Ces dernières se sont imposées et peuvent être mécaniques (ressorts uniquement) hydrauliques à air et même inversées.

La fourche à “parallélogrammes” :
Abstraction faite des suspensions à ressort à lames, la fourche à parallélogramme a équipé les premières motos et dominé le marché jusqu’à la seconde guerre mondiale. Le principe est celui d’un parallélogramme déformable dont un côté est solidaire du cadre (via la direction) et l’autre de la roue. Entre les deux se loge l’élément amortisseur (bloc de caoutchouc, ressort, anneaux élastiques). Dans tous les cas le débattement reste faible.

La fourche à “balancier” :
Ce type de fourche se distingue par un principe de fonctionnement et de construction d’une grande simplicité (donc très économique) : chaque côté de l’axe de roue est fixé à une biellette dont l’autre extrémité est associée à des tubes rigides descendant des tés de fourche. Sur ces tubes rigides sont fixés des amortisseurs dont l’autre axe coïncide avec celui de la roue, l’ensemble formant donc une structure plus ou moins triangulaire. On distingue, suivant l’emplacement de l’axe de la roue, la fourche à roue tirée et la fourche à roue poussée. Par rapport aux anciennes fourches à parallélogramme, les fourches à balancier ont apporté de nombreux avantages : utilisation de véritables amortisseurs, solidité, débattement supérieur. Mais elles soufrent du fait qu’elles entraînent automatiquement une variation importante de la chasse et de l’empattement en fonctionnement, préjudiciable au comportement global de l’engin. On en trouve encore sur de nombreux scooters avec un seul balancier.

La fourche “télescopique” :
Une fourche télescopique se compose généralement de deux unités de suspensions indépendantes, mais identiques, reliées par les tés (supérieur et inférieur) à la colonne de direction . chaque unité comprend :
- Un tube rendu solidaire de la colonne de direction par l’intermédiaire des tés de fourche. Soumis à des contraintes importantes lors du travail de la suspension et lors des phases de freinage, cette pièce (le “tube plongeur”) est généralement en acier.
- Un tube de plus forte diamètre, le “fourreau”, dans lequel coulisse le tube plongeur, et dont l’extrémité inférieure reçoit l’axe de roue avant (parfois déporté).
- Un ensemble de pièces internes assurant la fonction de suspension : ressort unique (cyclos et scooters) ou ressort et amortisseur hydraulique.

Par rapport aux autres systèmes, les avantages d’une fourche télescopique sont importants : poids limité, compacité, rigidité, et surtout polyvalence, puisque moyennant quelques aménagements intérieurs, la même fourche conviendra aussi bien à un véhicule bas de gamme qu’a une machine de compétition. Le principal inconvénient de la fourche télescopique étant qu’elle assume simultanément plusieurs fonction différentes : amortissement et guidage, d’ou, sous certaines conditions, des interactions de l’une sur l’autre (c’est pourquoi les constructeurs ont développé des systèmes de suspensions à bras oscillant de type “télélever”.

Les évolutions :
La fourche télescopique à ressort s’est vite étoffée d’éléments hydrauliques, où l’huile permet de réguler l’amortissement et l’enfoncement (compression) comme la détente. En plus de l’huile, certaines fourches reçoivent une valve d’air afin de mettre les circuits en pression. Les fourches hydrauliques imposent l’installation de joints spis sur les tubes destinés à contenir de l’huile, et permettre le coulissement des tubes dans les fourreaux. Les fourches modernes, notamment sur les machines sportives, sont aussi munies, au sommet de la fourche, de vis de réglage de la pré-contrainte des ressorts de fourche.

La fourche inversée. Elle est de conception similaire à une fourche classique, à ceci prés qu’elle se distingue par la disposition inversée des fourreaux et des tubes plongeurs : les premiers sont solidaires de la direction tandis que les seconds accueillent l’axe de roue. cette disposition permet de diminuer les masses non suspendues, et d’accroître la rigidité de la fourche.